Les Beaux Jours (Soleure, 1998)
1 / 4
Une jeune femme entre sur la scène d’un théâtre vide et salue un public imaginaire. Celui-ci apparaît sous forme de générique : unique spectacle auquel nous, seul public véritable, assisterons.
Il pourrait s’agir aussi bien du début d’un récital que de la fin d’un film — une ambiguïté qui introduit à l’exquise perversité qui voit ici le metteur en scène se faire actrice, le spectateur placé au centre de l’œuvre, et l’intention détrôner l’action.
DV Pal
3 min 33 s, couleur, son
Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
Musique : Alfredo Catalani, “La Walli”